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La préparation physique dans le rugby

Rugbyman, on ne vous apprend rien lorsque l’on vous dit que vous pratiquez un sport particulier. Selon votre poste, vous ne devrez pas développer les mêmes caractéristiques physiques et mentales que vos coéquipiers. À ce titre, votre préparation physique ne sera pas identique à celle de vos partenaires. Voici comment mettre en place une préparation physique efficace dans une équipe de rugby.

Des attentes différentes selon les postes

La grande particularité du rugby est que chaque poste sur le terrain est très différent, ne nécessitant pas les mêmes caractéristiques physiques. Ainsi, les différences morphologiques au sein d’une même équipe sont obligatoires. C’est pourquoi une préparation physique efficace au rugby se réalise sous la forme de groupes de travail pour lesquels les exercices sont adaptés aux besoins de chacun. On divise généralement l’équipe en 3 groupes :

  • Les piliers et 2e lignes dont la priorité est le besoin en force physique ;
  • Les trois-quarts dont le besoin est davantage axé sur la vitesse ;
  • Les talonneurs et 3e lignes qui sont un intermédiaire entre les 2 précédents.

Le socle commun

L’endurance

Bien que chaque groupe de travail ait ses propres spécificités, chaque membre de l’équipe doit travailler son endurance. C’est grâce à ce travail que les équipiers seront capables de tenir du début à la fin de chaque match et de mieux récupérer. C’est aussi ce travail qui permet de reprendre en douceur après la trêve et de perdre éventuellement les quelques kilos en trop.

Pour être efficace, on prévoit des séances de course à pied d’environ 45 min, par groupes de niveau. On détermine les différents niveaux en amont par un test de capacité aérobie.

La proprioception

Le travail de la proprioception a également une grande importance au rugby. En effet, des exercices appropriés permettront aux membres de l’équipe d’avoir un meilleur équilibre et des appuis de meilleure qualité. Éviter un plaquage ou encore sauter pour rattraper le ballon sont deux situations dans lesquelles une meilleure proprioception est préférable afin d’éviter les torsions et les chutes qui impliquent des blessures.

Le travail spécifique

La musculation

Le 1er groupe de travail est celui qui a le plus gros besoin en musculation sur l’intégralité du corps. Il s’agit d’un travail en recherche de puissance. Le groupe 2 est à la recherche de vitesse : en musculation, les exercices seront donc principalement axés sur cette spécificité. Enfin, le groupe 3 a besoin de travailler les deux aspects, le programme de préparation physique alternera ainsi généralement des exercices de puissance et des exercices de vitesse.

La vitesse

C’est le groupe 2 qui a le plus besoin de travailler la vitesse, aussi bien courte que longue. Le travail de la capacité aérobie est donc largement complété d’un travail de puissance aérobie, que l’on appelle également cardio. Le groupe 3 travaille de même cette caractéristique. Le groupe 1 n’en fait pas sa priorité, même s’il ne peut la laisser parfaitement de côté.

L’hygiène de vie

Toute bonne préparation physique s’accompagne d’une excellente hygiène de vie, qui se conserve pendant la saison. On veille donc à respecter un bon rythme de sommeil afin de rester au top de la forme. La nutrition et l’hydratation sont également des paramètres à ne pas négliger. L’entraînement intensif nécessite un meilleur apport en nutriments pour éviter les carences. Certains aliments peuvent être consommés dans cet objectif. En outre, il est possible de se tourner vers les aliments spécifiques et boissons énergétiques conçues pour les sportifs. Sport-Protech, le n° 1 français dans la protection et la santé du sportif, propose une large gamme d’aliments énergétiques à consommer avant, pendant et après l’entraînement.

Attention au surentraînement

Vous souhaitez retrouver rapidement votre niveau d’avant et vous y allez fort dès le début. Cette erreur peut coûter cher. Le surentraînement est l’ennemi des sportifs, car ne laissant pas récupérer leur corps et n’étant pas à l’écoute, il le pousse trop loin et trop fort. Cela débouche généralement sur une baisse des performances, voire sur une blessure. Un bon programme de préparation physique est donc progressif et prévoit des temps de repos qui permettent au corps de récupérer.

L’entraînement d’une équipe de rugby est ainsi particulièrement spécifique. Il faut à la fois tenir compte des besoins du poste, mais aussi de ceux du joueur, qui a ses antécédents et ses particularités morphologiques. D’un rugbyman à l’autre, les exercices pourront par conséquent être sensiblement différents.

Les trois points-clés à garder en tête à propos de la préparation physique au rugby

  • Elle doit être adaptée au poste occupé sur le terrain
  • Elle doit être progressive
  • Une bonne hygiène de vie doit être adoptée à côté

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